Une série d’expériences et d’études très sérieuses se sont penchées sur la relation musique et travail, en particulier sur l’impact positif de l’écoute de musique lors de la réalisation du travail répétitif et l’efficacité dans l’exécution d’une telle tâche. Ces études comme celle notamment celle de l’université de Birmingham intitulée (Music – an aid to productivity.Ergonomics Information Analysis Centre, Department of Engineering Production, University of Birmingham) montrent que la musique est efficace pour accroître l’efficacité même en concurrence avec les conditions défavorables produites par le bruit d’une machine.
Plus récemment, PRS et PPL For Music, deux organismes anglo-saxons de gestion des droits d’auteur, ont fait tester dans une étude concentration, rapidité et enthousiasme en soumettant des participants à divers exercices (orthographe et mathématiques). Le résultat est éloquent : 88 % des personnes étudiées ont obtenu de résultats meilleurs quand ils écoutaient de la musique.
Vingt ou trente ans auparavant, emporter sa musique préférée sur son lieu de travail tenait de la gageure. Comment on faisait avant sans de la musique enregistrée dématérialisée (mp3 et les services en streaming). Fermez les yeux, imaginez-vous arriver au bureau avec vos vinyles vos cassettes, vos pochettes, vos boîtiers CD sous le regard interpellé de vos collègues préférés. Sachant que bien entendu, il n’y avait pas de lecteurs de cassettes ou de CD à chaque bureau, à part peut-être dans le bureau du grand chef. Comment faisaient nos parents et grands parents..ben visiblement, ils ne faisaient pas vraiment !
Maintenant, les services de streaming ou de téléchargement légaux (Qobuz, Spotify ou autres), s’ils ont des choses à se faire reprocher quelquefois (partage de la valeur notamment, respect des données personnelles), ont au moins l’intérêt d’avoir permis de rendre la musique ubiquitaire et de l’avoir notamment ramené la musique au bureau! Offrir aux gens qui travaillent dans les open-spaces d’avoir un outil qui leur permet de s’isoler (le casque audio), c’est quand même plus sympa que de les contraindre à utiliser des boules Quiès 🙂 pas glamour du tout !
Une autre étude menée par des chercheurs de BMS College of Engineering à Bangalore, en Malaisie est très intéressante. Elle montre une réduction très significative du sentiment de stress et un sentiment accru de relaxation physique lorsque quelqu’un écoute de la musique qui se joue autour de 60 pulsations par minute. En terme de musique classique, 60 pulsations secondes ca sonne « larghetto », qui se traduit par pas très rapide ou plutôt lentement.
Voici quelques recommandations de larghetto classique pour booster votre concentration : ) au travail
-le concerto pour violon en ré majeur, opus 61 de Beethoven
-le concerto grosso opus 6 n° 12 – Aria Larghetto d’Haendel
-La Sonata en do minore n°29 de Cimarosa
-Frédéric Chopin – Piano Concerto No. 2. II
“60 pulsations minutes : la musique et productivité au travail !” by Ramzi SAIDANI est sous les termes & conditions de la licence Creative Commons Attribution 3.0 France
Sur opera-digital.com, on aime bien parlé de toutes les musiques et pas seulement les musiques dites savantes! Ca tombe bien car il y a quelques semaines, j’ai pu tester Fretx dans un bar lillois. Fretx est une solution qui permet de rendre une guitare intelligente, de faire de sa guitare, une guitare connectée. Une bonne partie de l’équipe était à Lille pour faire une démonstration à tous les curieux dont j’étais 🙂 ! Federico Rodriguez, Valeria Roco, Ramiro Cachafeiro Danza et la community manager de l’équipe. Tous espanophones, venant d’Argentine ou d’Espagne ! Hola !
Niveau musique et numérique, ca bouge aussi à Lille, metropole connue pour son écosystème innovant avec entre autre, Euratechnologies et la Plaine Images à Tourcoing. C’est justement à Tourcoing, qu’est né le projet FretX! Ca fait plaisir !
Très ingénieux ce dispositif ! Fretx comprend une sorte de petit boitier d’alimentation (où sont logées des piles boutons) qui se place derrière le manche, entre les clefs, de n’importe quel type de guitare (guitare classique, folk ou électrique).
Ce petit boitier est relié à une planche de ruban adhésif tapissés de petites diodes electroluminescentes. Cette bande autocollante est à positionner entre le manche de la guitare et ses cordes. Le kit Fretx comprend des piles boutons rechargeables, soit dit en passant, très bonne idée ! Quatre frettes sont ainsi augmentées par le dispositif et s’illuminent pour guider vos doigts!
Le tout dialogue avec une application compagnon (pour smartphone et tablette android ou iOS) depuis un smartphone via la technologie bluetooth. L’application commande alors les leds en fonction de ce qui doit être joué : les leds deviennent bleues (on doit poser les doigts) ou rouge (il faut les laisser les cordes à vides) ! Extremement simple mais drôlement efficace pour apprendre les accords et des morceaux!
Le dispositif vise surtout aux débutants ou aux faux débutants qui ont besoin de réactiver un peu leur souvenirs et leur mémoire corporelle. Par ailleurs, en parlant avec Federico, il m’a révélé que d’autres instruments à cordes comme le ukulele, très en vogue ces dernières années, pourraient bénéficier de la technologie Fretx!
En quelques semaines, la jeune pousse musicale a rempli ses objectifs de crowdfunding sur la plateforme indiegogo. Plus du double de la somme demandée a été récoltée! Bravo les artistes :)! Ces 105 000 dollars vont permettre d’opérer l’industrialisation du dispositif. A l’heure où j’écris ce billet, Federico est en Asie pour superviser les operations et s’occuper de la communication. Fretx a en effet de grosses ambitions en Asie où la demande pour la musique occidentale sous toutes ces formes (musique classique, jazz ou variétés) est très forte!
Bonne continuation! On espère avoir l’équipe lors du prochain meet-up classique et numérique prévu au CentQuatre le 26 janvier 2017! En attendant, n’hésitez pas à les suivre entre autres sur Facebook
“Fretx la solution pour la guitare connectée : 105 000 dollars sur Indiegogo” by Ramzi SAIDANI est sous les termes & conditions de la licence Creative Commons Attribution 3.0 France
On pourrait penser que le monde de la musique classique est frileux, old-fashioned, dépassé, sclérosé par des traditions qui toujours étonnent plus d’un novice en la matière. Et pourtant, la révolution digitale fait son œuvre, et tel que dans une symphonie, l’allegro vivace peut succéder à l’andante.
Certes, à l’instar de tous les autres pans de l’industrie musicale, le classique a et doit toujours compter avec la consommation illégale de musique, le piratage de DVD, la montée en puissance de Youtube. Pour autant le digital et son cortège de technologies et d’usages nouveaux constituent aussi de formidables opportunités que certains acteurs ont très tôt saisi.
La digitalisation des contenus a permis la rapide l’émergence de chaines spécialisées classiques dans différents bouquets (Mezzo), puis sont apparus des acteurs pure web tels que medici.tv. Pour autant, conscients de la possibilité de toucher directement ses publics et de désintermédier tout ce beau monde des diffuseurs et distributeurs, certaines institutions ont d’ailleurs lancé leur propre plateforme de live streaming ou de VOD, à l’instar du Wiener Staatsoper et son digital concert hall. On ne compte plus d’ailleurs les institutions lyriques ou orchestrales disposant de chaines Youtube ou dailymotion.
Un autre mouvement massif plus récent dans le secteur fut de capitaliser sur le renouvellement nécessaire de l’équipement des équipements de cinéma. Pour des raisons quelquefois très différentes, les grands opéras du monde ont donc commencé à investir les multi-complexes ou les gros cinémas des centres-villes. Le Metropolitan opera fut le premier, suivi rapidement par les autres maisons à dimension internationale (ROH, Opera de Paris, etc…). Et pour cause, de 2000 spectateurs (la capacité moyenne d’une grande salle d’opera va de 1700 à environ 3500 personnes) pour une représentation dans le theâtre lui-même, on se retrouve aisément avec une audience multipliée par 15-20 (35.000 ou 40.000) à en croire les chiffres avancés par certaines maisons. A 18-30 € le billet à l’unité, c’est une vraie piste de revenu à exploiter. « The world is a village”, le dit n’en a que plus d’acuité ! Les frontières s’amenuisent donc, le Metropolitan opera peut maintenant chasser sans complexe sur les terres parisiennes de l’Opera de Paris…et vice versa. Il n’y a plus de pré-carré…et les ressources des institutions doivent provenir de plus en plus de leur activité commerciales. En ces temps de disette budgétaire la subvention se fait rare…
Autre tendance de fonds qui voit les acteurs du secteur s’agiter pour placer leur pions : le mobile et la tablette. Ainsi applications relationnelles ou sites au format mobile se multiplient. Souvent bien faites, informationnelles, autorisant quelquefois le ticketing, ces applications, nécessaires, n’apportaient bien souvent, je dois dire, rien de bien exceptionnel en terme d’expérience client jusqu’il y a quelques jours…
En effet, la plus grande maison d’opera d’Europe, l’Opera de Vienne étonnamment discrète sur les réseaux sociaux (pas de compte twitter il y a encore quelques semaines !) vient de provoquer une vraie rupture d’expérience en lançant simultanément son offre de live en streaming, couplé à une expérience de second écran.
Une offre de streaming claire et enrichie par une expérience de second-écran :
2 types de contenus sont proposés par l’offre Wiener Staatsoper live stream : du vrai live pour 14 € (le spectacle) et de la VOD pour 5 € le titre à l’unité. Le contenu est accessible via le portail http://www.staatsoperlive.com sur tout pc compatible connecté à internet, donc à toute télévision ou rétro-projecteurs relié d’une manière ou d’une autre à un ordinateur ainsi que sur les smart TV Samsung les plus récentes. En revanche, ce streaming (live ou VOD), n’est disponible ni sur smartphone ni sur tablettes (et pour cause 🙂 )
Le live est diffusé avec les contraintes inhérentes à ce type de contenu (horaires fixés, entractes obligatoires, pas de possibilité de mettre sur pause, sinon c’est pas du live !!! etc…). Un demi-avant une présentation de l’opera est proposé et des rencontres à chaud, back-stage avec les artistes et autres membres du staff seront proposés à l’instar de ce qui se fait dans les lives transmis au cinéma.
Les contenus de VOD sont quant à eux consultables à loisir pendant les 7 jours suivant l’achat. Là aussi seulement du streaming, pas possible de télécharger la représentation acheté.
Dans les deux cas, le (télé?)-spectateur peut choisir deux vues à l’écran (une vue globale et impersonnelle de la scène ou celle filmée par un réalisateur) Mais là n’est pas la grande surprise de l’offre Wiener Staatsoper live stream. La petite révolution introduite par le Staatsoper est dans la possibilité d’utiliser sur android et iOS une application de second écran. Cette application à télécharger au préalablement permet de voir les surtitres de l’opera ou la partition elle-même défiler sur la tablette ou le mobile, au rythme du live ou de la VOD sur l’écran principal ! Juste un rêve ! La magie du watermarking ! Les langues disponibles sont pour l’heure l’anglais, l’allemand et …le Japonais, et oui ils sont pas fous les Autrichiens… mais on devrait avoir le français et d’autres langues disponibles rapidement…
J’en entends déjà murmurer « J’aime pas le classique, mais ça j’aime bien … 😉 »
“Wiener Staatsoper live stream : le second écran s’invite à l’Opéra de Vienne” by Ramzi SAIDANI is under terms and conditions of the licence Creative Commons Attribution 3.0 France
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L’objectif de la stratégie de la distribution multicanale consiste à toucher la clientèle potentielle à travers le plus grand nombre de points de contact. On peut ainsi vendre un kit dans les boutiques physiques sur le net, depuis son mobile, sa tablette bientôt son réfrigérateur, ou encore par le biais du télé achat, etc…. Les différents canaux coexistent en général et certaines différences sont maintenues pour éviter la trop forte compétition voire la cannibalisation entre eux.
Le marché de la musique a été servi par un nombre important de procédés technologiques : rouleaux, vinyles, cassettes, CD, radio, DVD, blue-ray, radio, télé, musique dématérialisée à télécharger ou en streaming. Si tous ces mécanismes ont permis à la musique d’exister en différé, seuls certains peuvent prétendre lui ouvrir le monde du direct. Il était ainsi possible de vivre en direct via l’apparition de la radio et de la télévision, un certain nombre d’évènements en particulier d’évènements culturels ou sportifs si l’on n’avait pas la chance ou le porte-monnaie pour les vivre in situ. L’expérience du direct est donc elle aussi devenue multi-canale : du spectacle in situ au visionnage et/ou à l’écoute d’un des médias traditionnels.
Mais la digitalisation révolutionne moult secteurs, en y venant accroître le nombre de canaux disponible. En ce qui concerne le 4ème Art (Musique) et le 6ème Art (les arts de la scène en particulier l’hybride opera) n’échappe pas à ce constat. A ce titre, après avoir été multi-support, le marché de la musique devient aussi de plus en plus multi-canal dans l’expérience du direct. En plus de la radio (France Musique en autres) , de la télévision (Mezzo bien évidemment ou des chaines généralistes comme Arte ou France Télévision), de nouveaux modes de distribution du direct font leur apparition : tout d’abord la web TV (sur PC, webphone ou tablette) et la toile, l’autre, albe et tendue comme la misaine de l’Indomptable de Billy Bud.
Des maisons d’opera proposent désormais de voir sur leur site web l’intégralité de certaines productions. On peut citer par exemple l’Opéra Royal de la Monnaie (magnifique production des Huguenots) ou l’Opéra de Paris (le merveilleux Werther de Kaufmann avant sa sortie en DVD). Mais ce sont toujours des rediffusions, on peut rarement regarder en direct ces représentations, on est souvent plus dans une logique de VOD gratuite ou de replay. Pourtant en France certains acteurs tels que Medici.TV permettent de voir des spectacles notamment de l’opera en direct (pour info, le prochain direct est un concert du New York Philarmonic à Dresde le 14 mai), et ce en plus d’un riche catalogue de videos à la demande (représentations en rattrapage/catch-up ou plus anciennes).
Cet acteur pur web propose en effet une web TV qui permet de regarder en direct et en différés des spectacles de musique classique sur son l’ordinateur, son téléphone mobile et sur tablettes (applications disponibles pour Android et iOS) et sur certains modèles de Télévisions connectées intelligentes.
Depuis 2006, c’est aussi l’écran de cinéma qui vient proposer aux amateurs de musique de vivre une expérience de direct en particulier d’opera en direct. Le premier à avoir exploré la piste du cinéma et de la diffusion en direct dans les grands multiplex fut le Metropolitan Opera à New York. Depuis entre autres, beaucoup plus récemment, Covent Garden ou l’Opéra National de Paris l’ont suivi.
Le Metropolitan Opera : en direct et en HD est une initiative du célèbre théâtre lyrique new-yorkais (doté d’une capacité de 3800 places) pour retransmettre certaines de productions, en direct et HD dans des salles de cinéma de plusieurs pays du monde depuis 2006. Pour la saison 2012-2013, 12 opéras sont présentés en direct dans près de 1900 salles reparties dans 64 pays dont le Qatar, la Chine et l’Egypte, la Russie ou le Mexique !
Pour les maisons d’opéras, le cinéma offre la possibilité de toucher un nombre plus important de spectateurs en leur fournissant une expérience plus riche. Les surtitrages sont disponibles dans la langue de la salle de cinéma contrairement au théâtre physique où seule la ou les langues (Bravo la Belgique;) du pays d’appartenance de la maison sont proposées, avec l’anglais le plus souvent, s’il reste de la place sur les écrans de surtitrage.
Les représentations sont souvent complètes plusieurs semaines avant même si les places sont nettement plus chères qu’une place de cinéma même 3D. Bien que cela se passe au cinéma, l’écosystème commercial mobilisé conserve énormément des caractéristiques des institutions de l’art vivant. Une certaine forme de rareté existe donc. On peut réserver son « billet » très en avance en commandant en ligne sur certains sites spécialisés, sur les réseaux de cinéma ou dans certains réseaux distribuant des billets de spectacles comme la FNAC. Des abonnements existent où l’on peut voir 5 ou 10 opéras de la saison avec des prix dégressifs. Ces abonnements n’ont rien à voir avec les cartes d’abonnement UGC ou Gaumonts pour lesquels on ne connait pas à l’avance le film que l’on va regarder.
Les amateurs d’opéra en direct ont donc le choix entre un plus grand nombre de possibilités pour vivre à plein leur passion dévorante. Et ce n’est pas pour me déplaire pourtant autant on peut s’interroger sur la coexistence de ces canaux et de leur synergie… La digitalisation modifie quantitativement mais aussi qualitativement et la nature de l’interaction entre ces derniers canaux…
Opera en direct : de la Toile à la toile pour nos étoiles…de Ramzi SAIDANI est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 3.0 France.
En novembre 2012, Le Brussels Philharmonic avait fait parler de lui dans le landerneau musical et bien au-delà en affirmant vouloir devenir le premier orchestre au monde à abandonner les partitions en papier pour passer aux partitions numériques sur tablette. Cette annonce de numérisation des partitions avait créé un buzz certain. Il faut voir la mise en scène de l’événement où les instrumentistes lancent dans un mouvement commun des partitions papiers avant d’exhiber les tablettes 10.1 utilisés pour l’occasion.
En plus d’une bonne opération de communication pour Samsung et la société de logiciel de partition numérique Neoscore partenaire de cette représentation assez médiatisée, ce fut certainement un gros coup de pub pour une formation qui joue depuis longtemps sur la corde du digital (l’Orchestre met par exemple à la disposition du public des sonneries de musique classique gratuite pour les téléphones portables)
Les avantages avancés sont les économies de papier, de temps, d’adhésif. Mais ce que je retiens surtout c’est la possibilité de faire évoluer les méthodes de travail de ses musiciens. La tablette reconnait la musique et gère la tourne de page elle-même (je connais plus d’un pianiste accompagnateur qui serait enchanté à cette idée). Un musicien peut également annoter, surligner directement avec un stylet la partition, partager ses modifications avec les autres instrumentistes, personnaliser la mise en page. L’idée de stocker un millier de partition sur 16 Go dans 600 grammes de concentré technologique est également enthousiasmante.
En effet, la musique classique a pu apparaître en avance sur le temps digital. Rappelons les travaux de l’IRCAM qui ont permis de reconstituer ce que pouvait être la voix de castrat en s’appuyant sur la voix de Derek Lee Ragin et de la soprano polonaise Ewa Malas-Godlewska dans le magnifique film Farinelli de Gérard Corbiaud. Pour autant, le monde de la musique classique reste encore une terre de tradition, de conventions et de codes quelquefois très « rigides » ; il devra s’adapter à son époque et vivre plus avant sa révolution numérique.
La liseuse numérique ou la tablette qui en en un assez bon substitut est un exemple très pragmatique de ce mouvement irrémédiable vers le numérique. Apple laissait également une bonne place à ce cas d’usage de la partition pour piano qui défile dans ses publicités pour iPad. Nombre de partitions sous format pdf se prêtent déjà bien à une utilisation sur une ardoise numérique. Avec l’arrivée de génération entière de musiciens ‘digital native’ qui n’ont connu que les enregistrements numériques en streaming ou le son mp3, nul doute que le mouvement va s’amplifier de l’intérieur.
numérisation des partitions : l’Orchestre Philarmonique de Bruxelles passe à la tablette numérique de Ramzi SAIDANI est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 3.0 France.