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The Cunning Little Vixen by Leoš Janáček

Staatsoperlive : L’opera dans son salon, c’est pas mal du tout

j’ai enfin pu tester le service staatsoperlive proposer par l’opéra de Vienne. Pour mémoire ce service de streaming video permet de profiter des lives de l’opera de Vienne (Wiener Staatsoper) depuis chez soi. Encore mieux que le cinéma si l’on a la chance d’avoir une belle télé ou un rétroprojecteur (comme moi :). J’étais habitué au place debout mais maintenant que je ne peux plus voyager autant que je le veux à Vienne, c’est comme si j’y étais quand même.

La découverte de ce service, je l’ai faite avec un des chefs d’oeuvre de Leos Janacek : la petite renarde rusée !

Ce que j’ai aimé dès le début, c’était la petite introduction par Chen Reiss, la jeune soprano israélienne en charge du rôle titre.

C’est très agréable de pouvoir choisir de suivre le surtitrage quand on veut puisqu’il est déporté sur un second écran et ne vient pas polluer l’écran principal. La possibilité de choisir entre une vue pleine ou rapprochée est drôlement intéressante. Il n’est pas encore possible de suivre la partition sur un second écran en même temps que l’on regarde l’opera et les surtitres ne sont pas encore disponibles en Français. On doit se contenter de l’Anglais, de l’Allemand ou du Koréen (j’avoue que je n’ai pas essayé la langue du Pays du Matin Calme ;)! Pour autant, je dois dire que j’ai été agréablement surpris par la soirée. Le service est fluide, l’application réactive.

Une petit vidéo que j’ai fait pour vous donner une idée du service notamment du fonctionnement de l’application mobile compagnon.

Pour moi ça sera clairement le début d’une longue série de live streaming via ce service staatsoperlive !

Licence Creative Commons “staatsoperlive : L’opera dans son salon, c’est pas mal du tout” by Ramzi SAIDANI is under terms and conditions of the licence Creative Commons Attribution 3.0 France

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Opera machine

17 caméras pour La Walkyrie du Royal Opera House : opera machine !

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17 est le chiffre de la semaine ! 17 pour les 17 cameras d’opera Machine de l’Opera de Londres….je dois reconnaître que je suis très agréablement surpris par la manière dont le monde de l’opéra rattrape son retard dans le numérique. D’abord, l’opera en tant que spectacle continue à sortir de ses murs via la politique de programmation de maisons d’opéra. Le Metropolitan opera a ouvert le voie, suivi par d’autres maisons internationales (Opera de Paris, Royal Opera House, Bolshoï) ou plus hexagonale (L’Opera de Bordeaux). Ensuite, les programmes Video on demand programmes se sont renforcées via le Royal Opera House, le Metropolitan Opera ou encore le Wiener Staatsoper. Par ailleurs, l’Opera de Vienne (Wiener Staatsoper) a continué à explorer les formes du direct en proposant ses lives directement depuis les foyers des amateurs d’opera, sans devoir se déplacer dans les salles de cinéma. La prestigieuse institution lyrique permet à n’importe qui disposant d’une connexion internet de regarder les nombreuses performances en direct via son offre staatsoperlive. Plus de 45 spectacles performances seront proposées pour la saison 2014-2015 . En plus du grand choix de lives offert, le service permet aux amateurs d’opéra de personnaliser leur experience en leur donnant la possibilité de choisir l’angle de vue (zoom sur les chanteurs ou scène complète) ou de suivre les surtitres dans l’une des langues de leur choix. On pourra aussi suivre la partition en direct d’ici quelques temps!

The cunning Little Wixen-Vienna State Opera

La petite renarde rusée – Opera de Vienne

Royal Opera House logo

logo du Royal Opera House

Mais la dernière initiative digitale de taille d’une maison d’opera et non la moindre est toute récente! Depuis une dizaine de jours, le Royal opera house propose une experience video interactive et personnalisé : The Opera Machine. Ce nouveau projet du Royal Opera house permet aux amateurs de regarder l’Acte III de la Walkyrie de Wagner tout en personnalisant à l’extreme leur visionnage en permettant de choisir sa vue au sein de 17 cameras différentes ! Ce projet pousse la logique de personnalisation à un niveau que je n’ai jamais rencontré à l’opéra ou ailleurs ! A partir d’un plan de la salle interactif, on clique sur la camera dont on souhaite voir l’image.

Interactive maps of cameras

Plan Interactif des 17 cameras mobilisables par l’utilisateur du service

On peut par exemple voir la scène en entier ou des vues zoomées ou encore latérales comme ci-dessous.

view from 13th camera

view from 13th camera

L’utilisateur peut également choisir d’écouter la musique ou bien ajouté toutes l’ambiance qui se passe derrnière la scène, les commentaires de la chef de plateau, les liaisons radios de celle-ci avec les techniciens à l’oeuvre pendant la représentation. Il est même possible de voir le conducteur de l’opéra (le document où est indiqué tout ce qu’il faut faire au niveau lumière, changement de matériel, etc…en fonction du moment où l’on es sur la partititon). Bref, toutes ces choses qu’on ne montre en général pas pendant une réprésentation, il est possible de les voir en même temps que l’on écoute la Walkyrie.

prompt book

prompt book

Un autre chose sympathique offerte : la possibilité de voir les chanteurs avant leur entrée sur scène ou de voir le chef orchestre dirigé de face depuis la fosse !!

view from 6th camera

Vue de la caméra n°6

 

view from 15th camera zoom on the conductor !

vue de la caméra n°15, celle qui zoome sur le chef d’Orchestre (ici Antonio Pappano) !

Opera stage crew, technicians such as costumers, accessorists, lighting designers, or stage managers are normally not visible to the viewers.  But there are dedicated cameras filming all these workers without whom an opera performance could not be held !

view from first camera

vue depuis la caméra n°1

Imaginez que vous pouvez décider vous même ce que vous voulez voir !! 80 minutes d’opera de Wagner, en étant capable de choisir vos angles de vue. Génial!

17 video cameras to personnalise your opera experience

17 video cameras to personnalise your opera experience

Pour çà rendez-vous de toute urgence sur le website d’opera machine  http://www.roh.org.uk/opera-machine e pour profiter de la diffusion de cette Walkyrie qui compte notammant Bryn Terfel en Wotan ! Habitant en France, j’arbitre de plus en plus entre les lives offerts au cinéma et via le service du Wiener Staatsoper et l’expérience médiocre que j’ai à l’opera de Paris : soumis à une contrainte budgétaire forte, je ne peux souvent me payer que des places à 35 €. Pour çà, j’ai juste le droit d’entendre (on se demande d’ailleurs si la plupart des représentations ne sont pas légèrement amplifiées…) et de voir de petits playmobiles gesticuler sur scène. Impossible pour 35 € de voir l’expression des chanteurs et leur jeu d’acteur même avec une paire de jumelles.  Las, maintenant je préfère m’offrir un live numérique de l’Opera de Vienne pour  11 ou 14 euros for a digital stream from Wiener Staatsoper : au moins je n’ai pas l’impression d’être pauvre comme lorsque je dois me contenter de places où j’ai le droit d’entendre mais pas de voir correctement à l’Opera Bastille ou Garnier. Avec le type d’expérience fournit par le Royal Opera House, je vais encore davantage snober certaines salles d’opera parisienne où le rapport experience/prix est par trop mauvais… ! L’opéra a surement un futur grâce aussi au digital  ! Licence Creative Commons “17 caméras pour La Walkyrie du Royal Opera House : opera machine ! !” par Ramzi SAIDANI es soumis aux termes et conditions de la licence Creative Commons Attribution 3.0 France

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L'univers féerique des Clés de l'Ecoute

Les Clés de l’Ecoute : une start-up du monde classique pas comme les autres !

Les Clés de l’Ecoute est une jeune pousse française composée de professionnels de la musique : musiciens, musicologues, compositeurs et journalistes composent ce collectif. L’équipe d’Opera- digital a pu rencontrer sa fondatrice Géraldine Aliberti dans le grand foyer de la Gaîté Lyrique où la structure est en résidence au sein de la pépinière d’entreprises culturelles Creatis.

Opera-digital.com : Bonjour Géraldine Aliberti ! Merci de nous recevoir dans ce lieu mythique de l’opérette parisienne ! Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ainsi que les Clés de l’Ecoute ?

Géraldine Aliberti fondatrice de la jeune pousse Les Clés de l'Ecoute

Géraldine Aliberti fondatrice des Clés de l’Ecoute

Bonjour ! Je suis  musicologue de formation et compositrice. Diplômée d’un Master en musicologie à Paris IV-Sorbonne et du conservatoire de la ville de Paris en piano, musique de chambre et écriture,  j’ai travaillé chez la chaine de musique classique Mezzo avant d’intégrer en 2006 la Cité de la Musique comme assistante conseillère musicologique. Je suis aussi compositrice associée à la collection Écoutez-Lire de  Gallimard-Musique. Enfin, j’ai comme, vous l’avez mentionné, fondé le collectif les clés de l’Ecoute dont je suis responsable artistique : j’en conçois et présente les projets artistiques !

Opera-digital.com : Parlez-nous justement des clés de l’écoute, quel est ce collectif ?

Logo de la Start-up "Les Clés de l'Ecoute"

Logo de la Start-up « Les Clés de l’Ecoute »

Les clés de l’écoute  regroupent des musiciens, musicologues dont beaucoup sortent comme moi de la Sorbonne et des conservatoires, des compositeurs et des journalistes (tel qu’Antoine Pecqueur de Mezzo).  L’ambition première des clés de l’écoute est de renouveler l’expérience de la musique classique par l’interactivité entre les musiciens et les spectateurs.

L'univers féerique des Clés de l'Ecoute

L’univers féerique des Clés de l’Ecoute

Opera-digital.com : c’est une formidable ambition. Comment y parvenez-vous ? Quels sont les types d’activités que vous engagez ?
Nous développons plusieurs métiers. Premièrement nous proposons des concerts éducatifs avec orchestre. Nous avons commencé avec l’Orchestre de Chambre de Paris puis nous nous sommes étendus à plusieurs orchestres partenaires. Notre volonté est de sortir du schéma assez rigide des concerts éducatifs existants en proposant davantage d’interactivité notamment à l’encontre des jeunes publics.  C’est ce que nous appelons les « Laboratoires musicaux » ! Chaque année nous les proposons notamment au cours d’une saison musicale à l’Auditorium du Louvre. Nous voulons vraiment éclater le format du concert éducatif, le rendre davantage multidisciplinaire avec des artistes (comédien, acteurs, dessinateurs, photographe). Nous faisons par exemple monter les gens sur scènes.  Cela créé toujours un effet de surprise et nous avons désormais un public qui vient pour participer !

Nous développons aussi chaque année un grand projet annuel de médiation dans des collèges de la région Ile-de-France. Notre crédo est de faire des élèves des contributeurs directs et  les créateurs du projet : ce sont eux qui  créent, proposent, inventent  les lignes artistiques d’un projet ou interprètent la musique.

Enfants créateurs :
Video youtube n°1
video youtube n°2

Enfants interprètes :
video youtube n°3

Cette année les élèves d’un collège parisien vont réaliser une bande dessinée sonore et interactive qui racontera l’histoire de la musique du XVIIIeme au XXeme. Cette frise prendra la forme d’un outil multimédia interactif et pourra être consulté sur des écrans de PC ou des tablettes. Elle sera prochainement en ligne sur http://www.raconte-moi-la-musique.org

En 2011, ce fut un livre disque dont la musique fut composée dans un collège de Saint Denis. Les élèves ont écrit les textes qui accompagnaient les musiques impliquant la chanteuse Rosemary Standley du groupe Moriarty !
Ces projets annuels sont possibles grâce au soutien de mécènes tels que la Fondation de France et la  Fondation HSBC ; je tiens à nouveau à les remercier de leur soutien.

Opera-digital.com : Et sur le digital ? Vous développez une stratégie particulière ?
Oui bien sûr ! Les technologies multimédia et numériques nous semblent fondamentales et un formidable outil interactif. Ils représentent aujourd’hui le dernier volet de notre activité. Dans le prolongement de nos programmes musicaux, nous cherchons à renforcer notre approche interactive et pluridisciplinaire de la transmission musicale. C’est pourquoi nous créons une maison d’édition numérique Sonic Solveig. Nous voulons créer des applications musicales et interactives pour tablettes tactiles. Notre premier projet qui est pratiquement finalisé est une application autour de l’œuvre la plus connue du compositeur norvégien Edgard Grieg,  « Peer Gynt ».

L'application Peer Gynt éditée par Sonic Solveig

L’application Peer Gynt éditée par Sonic Solveig

Opera-Digital : Peer Gynt ! Pouvez-vous nous en dire plus sur cette application ?!
Cette application Peer Gynt  illustre avec onirisme la pièce de théâtre éponyme d’Henrik Ibsen. Nous faisons entrer l’utilisateur au cœur de l’œuvre littéraire et  de la partition orchestrale d’Edvard Grieg. Grâce à une série de jeux musicaux, nous rendons l’utilisateur orchestrateur d’un passage de l’œuvre, percussionniste de l’orchestre, chanteur, il peut s’enregistrer et recevoir ses propres inventions sur sa boite mail.  L’appli restitue l’essence du patrimoine folklorique et culturel norvégien avec le livre disque, les pages de contexte littéraire, historique et mythologique qui entourent le monde de cet anti-héros qu’est Peer Gynt. Elle permet d’écouter des extraits de l’œuvre d’Ibsen, grâce à un disque de treize titres inclus.

La musique est celle enregistrée par notre ensemble de musiciens et une partie de l’ensemble Carpe Diem qui collabore à beaucoup de nos projets.

Un des jeux de l'application Peer Gynt

Un des jeux de l’application Peer Gynt

Opera-Digital : Géraldine Aliberti merci beaucoup ! Nous attendons avec hâte la sortie officielle de l’application et la frise numérique !

En attendant, je recommande nos lecteurs à parcourir vos sites web        http://www.lesclesdelecoute.org
http://www.sonicsolveig.com
http://www.raconte-moi-la-musique.org

et à profiter de votre présence sur les réseaux sociaux. Je les rappelle :

Facebook :
https://www.facebook.com/pages/les-Clés-de-lécoute/262474433790145

https://www.facebook.com/sonicsolveig
Twitter :

https://twitter.com/Clesecoute

https://twitter.com/SONICSOLVEIG
Pinterest 
:
http://www.pinterest.com/sonicsolveig/application-peer-gynt

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e-Jam : un service de e-chorale présenté par son créateur Jean-Marie LEAU

onglet jams de l'application web ejam

onglet jams de l’application web ejam

Il y a trois semaines, j’ai découvert un service de chorale virtuelle originale appelée e-Jam. Quelque temps après la 6ème biennale d’art vocal qui réunissait à Paris les meilleures formations chorales, c’est donc une autre approche  du chant choral que propose le service e-jam. On ne pouvait que se réjouir de cette touche digitale qui permet de vulgariser et de démystifier encore plus le chant choral. Cela m’a intrigué ! Grâce à Céline Mounier, une collègue d’Orange France qui a été impliquée dans le projet (merci Céline!), j’ai pu rencontrer l’un des créateurs d’e-Jam. Et figurez-vous que l’un des cerveaux à l’oeuvre derrière le service n’est autre que le compositeur Jean-Marie LEAU ! Il m’a gentillement accordé la faveur d’un entretien dans un café du quartier de la Vache Noire à Arcueil !

Quelques ‘notes’ sur Jean-Marie LEAU

le compositeur Jean-Marie LEAU, l'un des créateurs de e-jam

Le compositeur Jean-Marie LEAU, l’un des créateurs de e-jam

Jean-Marie LEAU, vous êtes un compositeur reconnu. Votre fiche Wikipedia présente vos nombreuses créations. Vous avez notamment composé plusieurs contes musicaux tels que Sol En Cirque (paru chez Warner) avec Zazie et Vincent Baguian et en 2007, Aimé et la Planète des Signes, paru chez chez le célèbre label de musique classique Harmunia Mundi.

Pouvez-vous nous dire en quelques lignes ce qu’est e-jam ?

e-jam une application de music community sur iPhone

e-jam une application de music community sur iPhone

Existant sous forme la forme d’un site internet et également pour les détenteurs d’iPad et d’iPhone sous la forme d’une application, e-Jam est un service innovant qui combine le karaoké à l’esprit de chorale. En effet, avec e-Jam on peut s’entrainer à chanter des morceaux, s’enregistrer et combiner différentes interprétations pour former une chorale interprétant le morceau qui nous intéresse. Pour utiliser toutes les fonctionnalités du service, il faut créer un compte. On peut très simplement utiliser son compte facebook pour ce faire.

 

Le service web se présente sous la forme d’un site organisé autour de 3 onglets.  Un onglet Chansons’, un onglet Jams’ et un onglet Chorales’. Ces onglets correspondent  à trois des fonctionnalités d’e-jam : le karaoke, la possibilité de s’enregistrer et de mettre à disposition des autres utilisateurs nos interprétations, et enfin la possibilité de créer ses propres chorales. Un catalogue de chansons est mis à disposition. On peut les apprendre en visionnant les vidéos où des coachs vocaux chantent pour nous.

onglet chanson de l'application web e-jam

onglet chanson de l’application web e-Jam

Pouvez-vous nous raconter comment est né l’idée d’e-Jam ?

E-jam est née en fait d’une chorale que j’ai créée il y a quelques années et qui s’appelle les « voisins du dessus ». Je me suis dis un jour alors que ca serait bien d’avoir à disposition un outil qui permettrait d’entretenir la mémoire d’un répertoire ou de créer un esprit de village autour de chansons à partager.

Quels sont les plus du service ? 

(i) En arrivant sur le site, une video d’accompagnement claire et efficace est proposée aux utilisateurs pour leur expliquer simplement comment fonctionne e-Jam.
(ii) La partie karaoké permet d’apprendre et répéter à loisir une chanson avant de créer son enregistrement. On peut donc s’entrainer avant de se lancer !
(iii) Comme e-jam nécessite une webcam, le service de modération est aussi un plus. Il permet d’éviter les mauvaises surprises de certains plaisantins 🙂
(iv) Le service existe aussi sous la forme d’une application pour iPhone, iPad
(v) Il est aussi possible de créer des chorales avec des VIP (les présentateurs de France 3 par exemple qui se sont prêtés aux jeux)
(vi) Enfin l’application web e-jam est bien intégré avec les réseaux sociaux les plus populaires tels que twitter et facebook.

panel de modération dans l'application web e-jam

panel de modération dans l’application web e-jam

Le service doit encore évoluer. Quelles sont les éléments à améliorer selon vous ?

(i) Le catalogue de chansons est encore restreint et exclusivement tourné vers de la variété alors qu’on peut imaginer aussi retrouver des classiques du chant choral avec plusieurs voix. nous souhaitons aussi pouvoir associer de nouveaux artistes et trouver, parmi la communauté des artistes, des ambassadeurs du service e-Jam !.
(ii) La mise à jour de certains composants du navigateur (applet java) peut rebuter certains utilisateurs pas très technophiles, nous travaillons à simplifier l’expérience utilisateur à ce niveau-là. Sur le mobile, on n’a pas ce souci !
(iii)  Pour l’instant, il n’est pas possible de rentrer en contact avec les autres « e-Jammers »   la dimension « réseau social » n’est pas encore exploitée jusqu’au bout, nous y travaillons ! Nous souhaitons également impliquer encore plus le spectateur et l’utilisateur. On imagine aussi démocratiser l’utilisation d’e-Jam en offrant par exemple à des groupes d’amis la possibilité d’offrir des jams par exemple à un ami enfance pour son anniversaire ou lors de fêtes de mariage !

Jean-Marie LEAU , merci beaucoup pour cette interview !

En savoir plus sur e-Jam :

N’hésitez pas à télécharger l‘application sur l’appstore (il faut au minimum un iPhone 4) ou à utiliser l‘application web au lien suivant : http://www.ejam.fr.  A lire également la communication de la société Big5Media qui a planché sur le design du service web et une partie du développement de l’application iOS.

Licence Creative Commons
« e-Jam : un service de e-chorale présenté par son créateur Jean-Marie LEAU » by Ramzi SAIDANI in under terms and conditions of the licence Creative Commons Attribution 3.0 France.


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L'application de la salle Pleyel est disponible

Pleyel dans sa poche : la nouvelle appli mobile de la Salle Pleyel

L'application de la salle Pleyel est disponible

L’appli de la salle Pleyel est disponible

Quelle surprise m’attendait lorsque je vérifiai la distribution de l’Agrippina d’Haendel en version de concert du 14 mai.  Sur la page d’accueil du site de la salle Pleyel en bas à droite, une invitation comme on aimerait en voir plus souvent ! La grande salle symphonique de Paris vient en effet lancer son application mobile, disponible pour Android et iOS.

 

Un petit mot sur la salle Pleyel

La Salle Pleyel

La Salle Pleyel

Avant de décortiquer l’appli, il est peut-être bon de consacrer quelques mots à la salle Pleyel. Sise non loin de la place des ternes et de ses fleuristes et de l’Elysée et de ses roses, Pleyel est une salle de concerts symphoniques. Inaugurée en 1927, elle fut dernièrement rénovée en 2006 après 4 ans de travaux et acquise par la Cité de la musique en juin 2009.Elle présente la particularité d’avoir une arrière-scène, chose assez rare en France. Elle accueille chaque année près de 200 concerts et les formations les plus prestigieuses au monde. Sa programmation fait également place au jazz et à la variété (je me souviens d’un mémorable concert Brasil de Maria Bethânia).

Une application complète

Page d'accueil et menu de l'appli Salle Pleyel

Page d’accueil et menu de l’appli Salle Pleyel

L’application Android à tous le moins (pour l’iPhone, je n’ai pas encore eu l’occasion de tester) comprend :
– le très riche programme de la saison à venir (2013-14) et du reste de la saison actuelle (plus de 200 spectacles par an rappelons-le !)
-une rubrique ‘genre’ qui fait échos au catalogue papier et à son code couleur et qui permet d’offrir une vue thématique de la programmation de la maison.
-Un bandeau d’actu  de dernière minute qui permet d’alerter l’utilisateur sur certains évènements,
-des informations pratiques et historiques que la mythique salle de concert parisienne dans l’onglet ‘Pleyel’ (histoire et offre de services de la salle et de ses partenaires)  et dans l’onglet ‘pratique’ (contact, comment venir ?)
-une rubrique multimédia comprenant des vidéos et des très belles photos de la Salle.

Les fiches spectacles sont très bien faites et permettent achat, partage et ajout en favori.

Fiche spectacle type de l'appli

Fiche spectacle type de l’appli

Une billetterie plutôt bien faite n’était un parcours surprenant

La Boutique mobile

La Boutique mobile

L’application permet d’acheter ses billets sur son mobile dans un format tactile adapté à l’écran réduit d’un smartphone. Il n’est cependant pas (encore ?) possible de souscrire à une des nombreuses formules d’abonnement (plus de 20 formules différentes en plus de l’abonnement parcours libre) qui font la spécificité de la maison. Seuls les spectacles de la saison 2012-2013. Pour les concerts de la saison 2013-2014, il faudra vraisemblablement attendre la date de l’ouverture de la billetterie physique prévue le samedi 1er juin 2013 à 11h pour la vente des place hors abonnement.

La boutique n’existe pas en tant que rubrique. Le ticketing est contextuel à la fiche spectacle présentée. Si l’on dispose d’un compte client Pleyel, on peut facilement se loguer et bénéficier d’eventuelles réductions offertes.L’accès à ce compte est également simple. Comme sur le web, on peut récupérer son mot de passe si oublié, on a accès à son historique et l’on peut changer ses coordonnées ou son mot de passe. Expérience pour le moins cross-canal ! bravo ! Un seul hic, certains parcours clients n’ont visiblement pas été correctement testés…en cliquant sur  « continuer ses achats » après avoir annulé supprimer un billet dans son panier, on se retrouve dans son smartphone dans la boutique au format web. On perd alors le bénéfice du très bon format mobile 🙁 !

Une présence forte des fonctions de partage

Astucieusement le SMS et le mail sont proposés comme outils de partage. Plus généralistes, ils peuvent être plus facilement utilisés par la part senior du public de la salle. Des messages prédéfinis facilitent grandement le partage via ces moyens traditionnels.

un partage notamment par SMS et Mail

un partage notamment par SMS et Mail

Les boutons Twitter et Facebook viennent compléter et satisfaire les fervents utilisateurs de media plus modernes que sont les réseaux sociaux. En revanche, on note l’absence de partage via Google +.

Pour conclure : archibravo ma sarebbe meglio di …

Dommage que les fonctions de partage n’embarquent pas google + et que les abonnements ne soient pas (encor) proposés sur l’appli mobile comme sur le site web. On notera aussi qu’il n’y a pas de rubrique de news chaudes sur les artistes des spectacles. On regrettera l’absence de push notifications (date d’ouverture de la billetterie, annonce de modification de distribution ou de promotion) et le petit bug dans la boutique mobile. Mais ne gâchons pas notre plaisir de mélomane féru de digital : en somme une très belle appli, classique (ca tombe bien 🙂 dans sa forme mais efficace ! Complète avec agenda, un classement thématique des spectacles, une rubrique multimédia et des infos pratiques et historiques sur la salle Pleyel ! La billetterie est pensée mobile et est bien intégrée dans l’application !

Licence Creative Commons
Pleyel dans sa poche : la nouvelle appli mobile de la Salle Pleyel…de Ramzi SAIDANI est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 3.0 France.

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